La première chose que nous apprenons et que nous continuons de travailler chaque jour sans la moindre exception, quel que soit le niveau de l'adhérent, est ce que l'on appelle la « frappe confiance » : la lame s'arète avant de toucher l'adversaire s'il n'a pas (ou mal) paré le coup d'épée. D'ailleurs l'un des deux protagoniste doit en pratique être capable de livrer un combat improvisé face à un adversaire qui ne pare aucun coup.
C'est pour cette raison que nos préparations physiques à Grenoble sont importantes : au fur et à mesure des séances, les muscles deviennent plus réactifs et permettent de faire des mouvement plus propres, afin de donner du réalisme au combat, toujours sans se toucher !
La pratique de ce sport n'est pas plus dangereuse que celle d'un art martial plus classique, voire moins dans la mesure où les protagonistes ne sont presque jamais au contact. Il y a bien plus de probabilité de se blesser au football, rugby, handball, badminto, etc. qu’avec notre pratique : nous sommes rarement en contre-appuie violent, lancé en pleine course ou subissant des chocs violents !
C'est justement parce que notre pratique n'est pas dangeureuse que mis à part l'épée, notre seul équipement pour nos entraînements à l'escrime médiévale est une paire de gants.